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Pulmonaria longifolia 'E.B. Anderson' - Pulmonaire à longues feuilles : godet 9x9 cm – 0,6 litre
La Pulmonaria longifolia 'E.B. Anderson' est une vivace de sous-bois qui sait transformer les zones ombragées en véritables scènes lumineuses. Ses atouts ? Un feuillage étroit, allongé, d’un vert profond constellé de taches argentées qui semblent capturer la moindre clarté, et une floraison printanière évolutive, passant du rose tendre au bleu azuré sur les mêmes grappes de fleurs en clochettes
. Au réveil du jardin, de mars à avril, elle offre aux massifs ombragés un premier éclat de couleur, précieux pour les pollinisateurs qui y trouvent nectar et pollen à un moment où les ressources sont encore rares.
Issu des lisières fraîches et des bois clairs d’Europe occidentale, ce cultivar sélectionné pour la finesse de ses feuilles et la richesse de ses ponctuations argentées se distingue par sa silhouette souple et élégante, formant des touffes bien denses au fil des saisons.
En terrain humifère et frais, la plante prospère sans effort : elle couvre le sol, limite la levée d’adventices et crée une trame décorative continue de la fin de l’hiver jusqu’aux premiers froids. Bien qu’elle aime l’humidité, elle n’apprécie pas l’excès d’eau stagnante : un sol drainé mais maintenu frais lui convient parfaitement.
En bordure d’allée ombragée, dans un massif de vivaces d’ombre ou en pied d’arbustes caducs, la Pulmonaire 'E.B. Anderson' joue les liens subtils : elle met en valeur les feuillages unis (hostas, fougères) et dialogue à merveille avec les textures mates (épimédiums, heuchères, brunneras). Peu exigeante, rustique, facile à installer à partir d’un godet 9x9 cm. Pour un effet optimum, on la plante en petites nappes répétées, comme des éclats d’étoiles posés au pied des arbres.
Le feuillage longiligne et moucheté d’argent produit un miroitement délicat sous une lumière tamisée. Cette brillance naturelle met en scène les floraisons printanières bicolores qui créent un dégradé vivant du rose au bleu. Même hors floraison, la touffe reste décorative et offre une trame graphique idéale pour rythmer les zones ombrées.
Floraison précoce très utile aux abeilles sauvages et aux bourdons au sortir de l’hiver. Vivace pérenne, elle apporte une couverture du sol qui limite le désherbage et garde l’humidité, réduisant les arrosages. En sol riche en humus, elle participe à la vie du sol et s’intègre facilement dans les jardins économes en entretien.
La Pulmonaire préfère un sol frais et riche : un paillage renouvelé chaque automne (feuilles mortes broyées, compost tamisé) suffit à nourrir la touffe et à garder l’humidité. En été, surveiller les épisodes secs : un arrosage ponctuel mais copieux vaut mieux que de petites quantités fréquentes.
Éviter l’eau stagnante qui favorise les maladies cryptogamiques. Après floraison, supprimer les tiges défleuries pour encourager le renforcement du feuillage. Si la touffe se dégarnit au centre après quelques années, diviser au printemps ou en fin d’été (éclats périphériques replantés immédiatement) : cela rajeunit la plante et permet de multiplier les sujets pour densifier la scène.
En pot, utiliser un contenant profond, un substrat humifère drainant et veiller à l’arrosage régulier sans excès. Aucun engrais chimique n’est nécessaire : la plante répond très bien aux amendements organiques doux. Protéger légèrement des rayons brûlants de l’après-midi et des vents desséchants.
Janvier – février : Touffe au repos, feuillage bas parfois marqué par le froid mais présent dans les régions douces. Le paillage protège la souche et prépare le réveil.
Mars – avril : Montée en sève rapide : émergence des hampes florales et déflagration de couleurs du rose au bleu. Les jeunes feuilles allongées s’épanouissent et accrochent la lumière.
Mai – juin : Fin de floraison, mise en place d’un feuillage décoratif dense et tacheté qui structure l’ombre. Idéal pour accompagner les hostas tardifs et les fougères.
Juillet : Phase de stabilité. En période chaude, l’ombre et le paillage assurent la fraîcheur. Arrosages espacés mais copieux en cas de sécheresse.
Août – septembre : Feuillage toujours décoratif, parfois rehaussement de vigueur après une pluie. Possibilité de division et de replantation par temps doux et humide.
Octobre : Ralentissement progressif, les feuilles conservent souvent leur aspect argenté, surtout en climat doux. Renouveler le paillage.
Novembre – décembre : Repos marqué ; le tapis demeure lisible dans les zones abritées. Préparer les plantations de fin d’hiver pour densifier la scène.
1. Hosta (Hosta spp.)
Les larges feuilles unies des hostas contrastent avec les taches argentées de la Pulmonaire. En bordure ombragée, alternez touffes d’hostas bleutés et nappes de 'E.B. Anderson' pour un ruban graphique, frais et très lisible toute la belle saison.
2. Fougères (Dryopteris, Athyrium)
Leur port aérien et leurs frondes découpées répondent à la ligne allongée des feuilles de Pulmonaria. En pied d’arbustes, ce duo naturaliste crée une ambiance de sous-bois élégante, stable, presque sans entretien.
3. Brunnera macrophylla
Ses feuilles cordiformes argentées ou panachées prolongent l’éphémère bleuté des fleurs de Pulmonaire au printemps. Ensemble, ils dessinent une palette froide, très lumineuse dans l’ombre claire.
4. Épimédiums (Epimedium spp.)
Couverture dense, floraison fine et tolérance à la sécheresse relative sous couvert arboré. Les épimédiums s’entrelacent avec la Pulmonaire pour former un tapis texturé, facile à vivre, impeccable en lisière.
5. Hellébores (Helleborus spp.)
Floraison hivernale complétée par la prise de relais printanière des Pulmonaires. En massifs d’ombre, la scène gagne en continuité saisonnière et en richesse de textures.
6. Bulbes de sous-bois (Narcissus, Scilla, Erythronium)
Ils percent le paillage avant la feuillaison complète, ajoutant des notes lumineuses parmi les touffes argentées. Parfaits pour enrichir le premier acte du printemps.
Le nom Pulmonaria vient du latin pulmo, « poumon », en référence à l’usage ancien de la plante en herboristerie. L’épithète longifolia signifie « à longues feuilles », décrivant la silhouette étirée caractéristique de l’espèce. Le cultivar 'E.B. Anderson' honore un jardinier-collectionneur britannique réputé pour ses sélections de plantes d’ombre.
Pulmonaria longifolia 'E.B. Anderson' est la complice idéale des coins ombragés : feuillage argenté très décoratif, floraison précoce rose puis bleue, rusticité éprouvée et entretien minimal en sol humifère et frais. En godet 9x9 cm, elle s’installe vite et compose des tapis élégants au pied des arbustes, avec hostas, fougères, brunneras ou épimédiums. Une vivace sûre, graphique et lumineuse, qui rend l’ombre facile et belle.
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