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Hedera colchica / Lierre du Caucase : godet 9 × 9 cm – 0,6 litre
Hedera colchica, plus connu sous le nom de lierre du Caucase ou lierre de Colchide, est la star méconnue des façades ombragées, des haies persistantes rapides et des coins de jardin où rien ne pousse. Cette vigoureuse liane à crampons, originaire des forêts humides du nord de l’Iran, de la Géorgie et de la mer Caspienne, se distingue par des feuilles spectaculaires pouvant dépasser 20 cm de long : cordiformes, épaisses, luisantes, d’un vert sombre parfois rehaussé de nuances émeraude ou bronze selon la saison. À la différence de son cousin le lierre commun (Hedera helix), ce géant vert déploie une texture plus charnue et un feuillage plus ample, offrant un effet luxueux digne des paysages subtropicaux, tout en supportant pourtant les froids intenses jusqu’à –23 °C. Du pied d’un mur à l’ombre sèche d’un conifère, il conquiert le terrain sans demander autre chose qu’un minimum de sol et un peu d’espace vertical ou horizontal pour s’étaler.
Planté contre un grillage, il forme en trois saisons un écran vivant, épais de quarante centimètres et haut de trois mètres, capable de filtrer les regards, la poussière et même le bruit des rues passantes. Cultivé en couvre‑sol, il tapisse les talus abrupts où la tondeuse ne passe plus, étouffe les adventices coriaces et stabilise la terre grâce aux racines adventives que chaque nœud produit au contact de l’humidité. Au cœur de l’automne, les tiges les plus âgées se garnissent de corymbes jaune‑citron qui, une fois fécondés par les abeilles tardives, se transforment en grappes de baies noir‑bleuté largement appréciées des merles et des étourneaux. Ces baies assurent la dispersion de la plante – certes ! – mais surtout nourrissent la faune quand les ressources se raréfient.
Robuste, Hedera colchica tolère les embruns, la pollution, le calcaire comme l’acidité, les écarts de température et les oublis d’arrosage. Contrairement à la rumeur, son aptitude à grimper n’endommage pas les supports sains : ses crampons se collent à la surface sans perforer la maçonnerie, à la seule condition que l’enduit ne soit pas friable. Pour les régions de montagne (altitude > 1 000 m) ou soumis au vent glacial du nord‑est, un paillage épais la première année aide à protéger le collet des gelées de dessèchement ; plus tard, la plante s’autonomise. En climat méditerranéen, une légère ombre d’après‑midi et deux arrosages profonds l’été lui garantissent un feuillage brillant, même sous vents chauds.
Avec ses feuilles surdimensionnées, lierre du Caucase évoque un décor tropical instantané. Les limbes vernissés captent la lumière rasante et dessinent d’élégants reflets argentés lors des pluies fines.
En automne, les rameaux âgés couverts de fleurs jaune‑chartreuse se détachent sur le vert profond, apportant une subtile touche dorée quand la plupart des feuillages persistent dans l’uniforme. Ce jeu de texture XXL et d’éclats lumineux confère aux recoins ombragés un impact visuel inégalé.
Hôtel quatre étoiles pour la faune du jardin, Hedera colchica fournit pollen et nectar aux insectes à contre‑saison, puis fruits riches en lipides pour les oiseaux affamés d’hiver. Ses frondes persistantes abritent pinsons, troglodytes et coccinelles, créant une micro‑climatisation qui atténue chaleur en été et froid en hiver. En outre, sa capacité à dépoussiérer l’air urbain en retenant particules fines sur ses feuilles lustrées en fait un allié précieux des jardins citadins.
Trois gestes suffisent : arroser la première année si le ciel reste sec, guider les jeunes tiges dans la direction voulue, puis rabattre tous les deux ans pour contenir l’épaisseur. En palissage, fixer les rameaux sur le support le temps que les crampons adhèrent. Pour composer une haie nette, taillez en fin d’hiver au sécateur électrique, en supprimant les excès latéraux et les pousses retournant vers l’intérieur du grillage.
En couvre‑sol, une coupe haute de 20 cm au taille‑haie après floraison rajeunit le feuillage.
En pot, surfacer chaque printemps avec 5 cm de compost et renouvelez le contenant tous les 4 ans. Aucun engrais chimique n’est nécessaire : lierre du Caucase prospère là où les nutriments sont modestes. Sous climat montagnard, protégez le pot avec un voile d’hivernage ou rentrez‑le en véranda froide. Sous climat méditerranéen, ombragez légèrement la base du pot et arrosez profondément deux fois par mois de juin à septembre. Attention à ne pas laisser la motte détrempée en hiver : videz la soucoupe après chaque pluie.
Janvier – février : les longues lianes dépourvues de support pendent comme des guirlandes, offrant un abri dense à la micro‑faune. Feuillage intact, d’un vert sombre.
Mars : reprise de croissance discrète à la base, apparition de nouvelles feuilles plus claires.
Avril – mai : explosion végétative, tiges souples s’allongent de 20 cm, feuilles agrandissent leur surface, la plante s’étoffe.
Juin – juillet : phase de consolidation ; le feuillage atteint sa teinte la plus intense, brillante au soleil, fraîche à l’ombre.
Août : arrêts de croissance par fortes chaleurs, léger enroulement foliaire si sécheresse prolongée – arrosage conseillé sous climat chaud.
Septembre : reprise végétative, apparition des bourgeons floraux sur rameaux adultes.
Octobre – novembre : floraison jaune‑chartreuse discrète mais très odorante, afflux d’abeilles ; début de formation des baies.
Décembre : baies noir‑bleu matures, festin pour oiseaux ; feuillage reste présent, parfois bordé de rouge sous gel modéré.
1. Hydrangea petiolaris – Le lierre, palissé sur le mur nord, sert de toile de fond sombre aux grandes corymbes neigeuses de l’hortensia grimpant. Les deux espèces se complètent : l’hydrangea occupe la mi‑haute saison avec sa floraison blanche, le lierre assure le décor hivernal. Ensemble, ils forment une façade dynamique qui attire abeilles puis oiseaux.
2. Clematis armandii – Sur une pergola, laissez le lierre couvrir les poteaux tandis que la clématite persistante serpente parmi ses feuilles géantes. Les fleurs étoilées, parfumées d’amande, surgissent en mars, lorsque le lierre offre encore peu de floraison. L’association crée un tunnel vert parfumé, à l’abri du vent et des regards.
3. Rosier liane ‘Albertine’ – Les rameaux robustes d’Hedera colchica servent de support naturel au rosier, qui s’enroule et s’arc‑boutant entre les feuilles. En juin, les bouquets rose saumon explosent sur fond vert émeraude. Le lierre maintient l’humidité autour des racines du rosier et masque le vide hivernal de ce dernier.
4. Miscanthus sinensis ‘Morning Light’ – Au pied d’un talus, le feuillage souple et argenté du miscanthus contraste avec les larges feuilles vernissées du lierre, créant un duo graphique. Les épis soyeux du graminée surgissent en septembre, se fondant dans la masse sombre du lierre, tout en ajoutant du mouvement lors des courants d’air.
5. Heuchera ‘Caramel’ – Dans un sous‑bois clair, le tapis brun‑or des heuchères éclaire la base épaisse d’Hedera colchica. Les tons chauds des frondes retiennent la lumière tandis que le lierre grimpe aux troncs alentour, établissant un plafond feuillu. L’ensemble offre une palette automnale pérenne sans entretien majeur.
Hedera vient du latin « haerere », « s’attacher », en référence aux crampons adhésifs. Le terme colchica évoque la Colchide, ancienne région géorgienne fameuse pour la légende de la Toison d’or, soulignant l’origine caucasienne de cette espèce.
Persistant, spectaculaire, facile à vivre, Hedera colchica transforme en un clin d’œil un mur nu, un grillage disgracieux ou un talus instable en un rideau vert intense. Ses feuilles géantes créent une ambiance exotique, tout en résistant au froid mordant et à la sécheresse passagère.
Nectarifère en automne et fructifère en hiver, il nourrit insectes et oiseaux quand le jardin se repose. Peu exigeant, un simple guidage initial et une coupe biennale suffisent à le contenir. Que vous cherchiez un couvre‑sol impénétrable, un pare‑vue rustique ou un décor de sous‑bois luxuriant, le lierre du Caucase coche toutes les cases du jardinier malin et amoureux de nature.
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